Trouver un substitut caressant les oreilles pour le vilain vagin, voilà qui n'est pas si simple.

Le vagin ("fourreau" pour l'épée selon son étymologie) n'a qu'un mérite, celui de la simplicité.

Il nous a d'ailleurs été rapporté que certaines gynécologues hésitent à utiliser ce terme, tant il heurte la sensibilité auditive de leurs patientes.

Parmi toutes les pistes étudiées ici, dans la rubrique "mots en débat", c'est l'alibabelle qui a le vent en poupe.

Même si le vagin n'a rien d'immobile, et rien de minéral ni de rugueux, son aspect interne peut réellement faire penser à l'intérieur d'une grotte, ou d'une caverne humide, aux parois rose pâle.

Les gynécologues pourraient en témoigner, ce tunnel extensible semble idéal pour accueillir le bébé avant son émergence à l'air libre.

Pourrait-on dès lors parler de la caverne d'Alibabelle ? Voire, plus directement, de l'alibabelle ?

C'est peut-être parce qu'il s'agit d'une caverne très particulière qu'elle mérite ce nouveau nom ?

L'alibabelle serait ainsi cette caverne fort convoitée, notamment par les 40 v(i)leurs (cf. l'affaire Pélicot), qui ne s'ouvre que si certains mots (de passe ??? ou d'amour ?) sont prononcés. Si certains gestes magiques sont proposés... Paroles et stimulations capables de procurer des sensations dignes d'occuper mille et une nuits...

 Avec l'alibabelle et ses sonorités alléchantes, c'est tout un autre récit qui se déroule devant nos yeux émerveillés par tant de trésors organiques...