Spéléoluthier

Voici un métier qui exige du doigté, de l'audace et de la bienveillance... sera-t-il adopté par la communauté ?


La réalité

Le spéléoluthier - ou la spéléoluthière, lors d'une interaction entre femmes - c'est la personne qui entreprend d'explorer l'intimité d'une femme avec douceur et détermination.

Il s'agit peut-être de jouer au docteur, ou au gynécologue, entre adultes. Sans accessoires autres que la main, faut-il le préciser. L'utilisation d'un jouet manufacturé, que l'on aurait tendance à actionner tel un objet, réduit quasiment à néant la qualité de la rencontre...

L'aspirant spéléoluthier - (è)re veillera à ce que son exploration soit souhaitée, bienveillante et bienvenue.


L'utilité

Parler ouvertement de cette pratique sexuelle peut contribuer à la répandre. 

Il ne s'agit pas ici de rechercher l'orgasme, même si celui-ci peut survenir inopinément. 

L'exploration répond à l'instinct de pénétration masculin, et à l'envie d'être pénétrée chez les femmes capables d'aspiration.


L'illustration

Pénétrer l'arbre à vagues, avec des mains de spéléoluthier, c'est faire la paix avec la femme, avec le monde...

Le spéléoluthier peut réveiller le goût et le chant des profondeurs... rendons lui hommage !


L'inspiration

Ce nouveau vocable est né à l'occasion d'un mouvement dansé, en hommage à la force d'attraction du gouffre féminin, face à un masculin conquérant (ndlr : conquérant ne veut pas dire dominant).

 

Lors de certaines pénétrations, surtout si elles sont très progressives, il est possible de ressentir la progression d'un pénis ou d'une main comme une tentative de revenir s'abriter au creux de la mère, de se réfugier dans l'utérus, de se laisser bercer par l'arbre-à-vagues

 

C'est sans doute le souvenir de cette sensation qui a généré la naissance du spéléoluthier.

Le spéléoluthier s'inspire à la fois de la spéléologie, du speculum et du luth - un instrument bombé dont la forme pourrait se rapprocher de celle du sexe féminin.

 


A propos des contributeurs

La contributrice souhaite remercier deux hommes inspirants : l''explorateur et le danseur - car c'est en dansant qu'Océane a retrouvé cette sensation de pénétration si particulière, et qu'est né ce nouveau nom...

 

Interrogé sur son ressenti, l'explorateur a témoigné de son enthousiasme vis-à-vis de cette pratique.

Au point qu'il en a retrouvé son latin, pour parler des voies explorées.

Via vitae, Regina via, via sacra, iter gloriosum... le latin, selon lui, donne un "délicieux parfum désuet" à une pratique probablement ancestrale. Puisse-t-elle nous aider à retrouver les chemins de la gloire, de l'espoir, de l'alliance du masculin et de féminin... à mettre plus de vie dans nos vies.